Publié dans Sport

Football malgache en deuil - Jacques Benony s'est éteint

Publié le dimanche, 16 février 2025

La Fédération malagasy de football (FMF) a annoncé avec tristesse le décès de Jacques Benony, ancien président de cette instance et figure marquante du football malgache. Jacques Benony a consacré une grande partie de sa vie au développement du football à Madagascar. Après avoir présidé le Comité national de coordination du football malgache de 1990 à 1994, il a pris les rênes de la Fédération en tant que président de 1994 à 2003. Son mandat a été marqué par une passion inébranlable pour le sport et un engagement constant envers les joueurs, les clubs et les supporters.

Un homme de terrain et de vision. Au-delà de ses fonctions administratives, Jacques Benony était un homme de terrain, proche des acteurs du football. Il a œuvré pour améliorer les infrastructures, renforcer la formation des jeunes joueurs et promouvoir le football féminin. Sa vision pour le football malgache était claire : en faire une discipline compétitive et respectée sur la scène africaine.

Un héritage précieux. Même après avoir quitté ses fonctions, Jacques Benony est resté une figure influente dans le monde du football malgache. Son expertise et ses conseils étaient précieux pour les dirigeants et les joueurs. Il a également contribué à la structuration de la FMF en participant au Comité de normalisation en 2018-2019. La disparition de Jacques Benony a suscité une vive émotion dans le monde du football malgache. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Abdullah Moustapha, a salué un "féru du ballon rond" et un "dirigeant sportif hors pair". La FMF lui avait décerné un trophée et un certificat de reconnaissance en 2016 et 2017 pour son dévouement à la promotion du football à Madagascar.

La grande famille du football malgache présente ses sincères condoléances à la famille de Jacques Benony et lui rend hommage pour son immense contribution au développement de ce sport à Madagascar.

E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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